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Dans un monde où les périodes de canicules sont de plus en plus fréquentes, il est impératif de repenser notre manière de jardiner, pour préserver cette ressource inestimable qu’est l’eau au jardin. Adopter une gestion durable de l’eau au jardin n’est pas seulement une question de responsabilité environnementale, c’est également un pas vers la création d’espaces extérieurs plus résilients et économes. Cet article vous guidera à travers le partage de gestes simples à adopter au jardin pour économiser l’eau.
Table des matières
Économiser l’eau par des gestes simples
La bonne plante au bon endroit
Chaque plante a besoin de condition de plantation qui lui est propre pour se développer. Si une plante de milieux secs reçoit trop d’eau, elle risque de développer des maladies ou de mourir par asphyxie (au niveau des racines) si le sol retient l’humidité. Inversement, une plante préférant les milieux humides plantée dans un terrain sec, nécessitera des arrosages plus fréquents pour survivre- le sol étant plus filtrant-. Ou bien manquera d’eau et sera plus sensibles aux maladies et à l’attaque de parasites. Et probablement mourra à la moindre perturbation. Pour assurer la santé de vos plantes, il est donc essentiel de les planter dans un environnement qui leur est adapté.
Pour connaitre votre jardin, je vous conseille l’article, Analyse de sa terrasse ou bien le livre « Transformez votre espace en jardin » que vous pouvez recevoir gratuitement en remplisssant un des formulaires disponible sur cette page. Il vous acccompagnera dans l’aménagement de votre espace exterieur, votre jardin ou votre terrasse.
Si vous ne savez pas comment identifier la bonne plante pour votre jardin ou votre terrasse, renseignez-vous auprès de votre pépiniériste ou de votre jardinerie. Ce sera mieux que d’acheter une plante sur un coup de cœur qui disparaitra à la moindre perturbation.
Planter à l’automne ou au printemps
Après la plantation, les végétaux ont besoin d’une plus grande régularité d’arrosage pour s’établir. En évitant les plantations en été, on réduit le stress hydrique sur les nouvelles plantes, diminuant ainsi le besoin en arrosages fréquents. De plus, planter à l’automne profite de températures douces et d’arrosage naturel, au moment où la plante est au repos, favorisant le développement des racines. Ce qui permet aux plantes de mieux résister à la sècheresse à la saison suivante.
Réduire l’évaporation
Comment? En prenant l’habitude de couvrir le sol d’un paillage. On a déjà évoqué le sujet dans un précédent article sur les pratiques de jardinage écologique : le paillage a de nombreux avantages dont celui de conserver l’humidité au sol. Et par là même, réduit les besoins en arrosage d’une plante. Sachez néanmoins que tous les paillages ne conviennent pas à toutes les plantes. Certaines plantes n’apprécient pas le paillage riche en matière organique qui se décompose vite et d’autres (comme les plantes méditerranéennes) n’apprécient pas l’humidité en surface. Et si vous avez un doute, de nouveau renseignez-vous auprès de votre pépiniériste.
Une autre façon est d’arrosez tôt le matin, en fin d’après-midi ou le soir. Arroser à ces deux périodes limite les pertes d’eau par évaporation contrairement à un arrosage la journée.
Enfin, écoutons les dictons : l’adage « un griffage vaut mieux que deux arrosages » est loin d’être une légende! Griffer ou biner en surface permet d’aérer la terre, apportant ainsi de l’oxygène aux racines et aux êtres vivants du sol…Et ce décompactage en surface a aussi pour effet de limiter les pertes par évaporation, qui se font par capillarité.
Arroser de façon précise, la bonne quantité d’eau
Enfin, vous l’avez probablement déjà constaté, mais l’arrosage manuel est rarement précis et aléatoire car il dépend du bon vouloir de la personne qui arrose. De plus cela peut être fastidieux lorsque l’on a une surface importante à traiter. Une solution à cela c’est d’automatiser l’arrosage.
L’arrosage par aspersion d’abord. Celui-ci génère une perte d’eau non négligeable par évaporation. Et par ailleurs il est plus efficace d’apporter l’eau au niveau des racines plutôt que sur les feuilles. Sans compter le fait qu’arroser les feuilles rend les plantes plus sensibles aux maladies et aux parasites.
Si on veut automatiser l’arrosage, c’est l’arrosage goutte à goutte qui est le moins consommateur d’eau tout. Et pour des plantes en conteneur, ou bien dans un potager, l’arrosage automatique goutte à goutte a vraiment du sens.
Arrosez moins souvent mais plus longtemps
Ceci est moins facile à appliquer pour des plantes en conteneur, mais les plantes sont plus résistantes à la sècheresse si on les force à développer leurs racines en profondeur. Et pour cela, il est conseiller d’arroser moins souvent et en plus grande quantité plutôt que souvent très peu. Elles vont pouvoir se développer en profondeur plutôt qu’en surface et auront la capacité d’aller puiser l’eau au plus profond du sol. Ce qui les rendra plus autonomes et donc résistantes lors des vagues de sécheresse.
Installer un récupérateur d’eau de pluie
Lorsque l’on a accès à une gouttière ou que l’on possède un abri de jardin je vous conseille vivement d’installer un récupérateur d’eau de pluie. Connaissant la pluviométrie de votre région, sachant qu’il pleut en France en moyenne entre 500 et 1200 mm d’eau chaque année, on peut ainsi récupérer et économiser entre 500 et 1200 litre d’eau par m2 de surface de toiture. Cela fait un paquet d’arrosoirs économisés non? Pour cela il vous faut simplement:
- une grande cuve, récupératrice d’eau
- un collecteur d’eau que vous installez en dérivation ou à la sortie de votre gouttière
Vous trouverez des tutos à foison, plus ou moins sophistiqués sur le net adaptés à la configuration de votre jardin.
Favoriser les surfaces poreuses au jardin
La multiplication des surfaces imperméables au sol telles que le bitume, les cours aménagées à bases de béton, de ciment empêchent l’eau de pluie de s’évacuer et génèrent des retenues d’eau aux mauvais endroits. Perturbant ainsi le cycle naturel de l’eau, et générant des inondations par excès d’eau.
Les surfaces poreuses favorisent l’écoulement des eaux vers les nappes phréatiques.
Les terrasses en bois, les pavés posés de façon à laisser l’eau s’écouler, les graviers, ou bien les stabilisateurs de graviers (nidagravel®) pour allées carrossables, ou encore les toitures végétalisées…permettent à l’eau de s’infiltrer et de s’évacuer selon le cycle naturel.
Jardin pluvial, mare, baissière
Si vous avez un jardin et que vous êtes régulièrement sujet à des inondations localisées, je vous conseille de créer des zones de retenue d’eau le temps que celle-ci s’évacue de votre terrain : une mare, un bassin agrémenté de plantes aquatiques, ou bien un fossé, une noue d’infiltration, une baissière (si vous vous lancez en permaculture) qui permettent de stopper l’eau le temps de son absorption, …
Pour les bricoleurs ou pour les personnes ayant un budget plus conséquent, je vous conseille d’aménager une mare, ou bien un jardin de pluie.
Conclusion
Nous venons d’exploser diverses méthodes pour minimiser la consommation d’eau dans nos jardins. Ces pratiques, allant de la simple économie d’eau à des solutions plus élaborées, contribuent à un environnement urbain plus durable et respectueux de la biodiversité. Ils jouent un rôle clé dans la création de jardins urbains éco-responsables.
Et vous, quelles pratiques avez-vous mises en place pour adopter une gestion durable de l’eau dans votre jardin ou sur votre balcon ?
Vos expériences, vos suggestions ou vos questions sont précieuses, alors n’hésitez pas à les partager dans la section commentaires ci-dessous.
Je ne manquerai pas d’y répondre. C’est important pour moi.
Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux…:)
crédit photos :
entete ©markus-spiske-unsplash
arrosoir ©Matthew-Halmshaw -Unsplash
récupérateur eau de pluie ©Harry-Cunningham-unsplash
Arrosage auto ©eLefrancois
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Je suis impressionné par la qualité des conseils et astuces présentés dans cet article sur la gestion durable de l’eau dans les jardins urbains. En tant qu’expert dans le domaine de l’écologie urbaine, je trouve que les méthodes proposées pour économiser l’eau sont non seulement pratiques mais aussi essentielles pour faire face aux défis climatiques actuels. L’accent mis sur des solutions simples, comme le choix judicieux des plantes, le paillage pour réduire l’évaporation et l’arrosage efficace, est particulièrement pertinent. Ces techniques accessibles peuvent faire une grande différence dans la préservation de cette ressource précieuse.
De plus, l’idée d’installer un récupérateur d’eau de pluie est une suggestion formidable, qui montre comment nous pouvons tous contribuer à une utilisation plus responsable de l’eau, même dans un contexte urbain. L’approche de favoriser les surfaces poreuses pour une meilleure absorption de l’eau est une autre stratégie clé pour prévenir les inondations urbaines et promouvoir le cycle naturel de l’eau.
Enfin, l’encouragement à créer des jardins pluviaux et des mares pour gérer les eaux de ruissellement est un conseil précieux pour ceux qui cherchent à créer des espaces verts plus résilients et durables en ville.
Félicitations pour cet article bien écrit et informatif. Il est clair que de telles initiatives et partages de connaissances sont vitaux pour sensibiliser et équiper les citadins afin de créer des environnements urbains plus écologiques et durables. Bravo pour ce travail remarquable !
Oh là là, merci Dieter pour ce commentaire! 🙂
Merci Estelle pour cet article! Je suis très intéressée par le récupérateur d’eau, je vais me renseigner. Peux-tu me dire à quoi correspond un paillage? J’ai sur mes plates-bandes de petits copeaux de bois. Cela peut-il servir?
Merci Christie pour ton interet sur le sujet et sur le récupérateur d’eau! Un paillage c’est le fait de recouvrir le sol autour des plantes (dans les masifs, les plate-bandes et au potager) d’une couche de copeaux de bois, de paille, paillis, d’écorces…Pailler le sol : réduit l’évaporation /conserve l’humidité, réduit l’apparition des mauvaises herbes, protège le sol, l’enrichit…Très utile pour beaucoup de choses!
Merci pour cet article. De mon côté, j’essaie d’arroser très tôt le matin ou le soir pour minimiser l’évaporation. Et j’utilise des copeaux de bois pour retenir l’humidité sur le sol.
Merci votre témoignage. Arroser tôt ou tard dans la journée et pailler sont en effet deja de bonnes pratiques dans la gestion durable de l’eau !
Article très informatif sur la gestion durable de l’eau dans les jardins urbains. Les techniques proposées, comme le paillage et l’installation de récupérateurs d’eau de pluie, sont pratiques et écologiques.
Merci Mickael pour ton commentaire !
Merci beaucoup pour cet article détaillé et très intéressant, Estelle.
Est-ce que le « griffage » peut vraiment remplacer un arrosage ? Si oui, à quelle fréquence environ est-il conseillé ? Alterner entre arrosage et griffage ?
Merci pour ton message Helena! Le griffage ne remplace pas l’arrosage car il ne peut fournir aux plantes l’eau dont elles ont besoin. En revanche pratiqué régulièrement il peut réduire la fréquence d’arrosage. Il empêche la formation d’une croûte de terre en surface, facilite l’absorption, réduit les pertes par évaporation, et aère le sol. Il est difficile de dire à quelle fréquence car cela dépend de nombreux paramètres (température, soleil, saison…). Tu peux essayer de le faire tous les 15j et tu observes l’effet sur le sol, si une croute se forme en surface, tu le fais plus fréquemment.